Pour un investissement immobilier dans l’ancien, il est possible d’économiser environ 63 000 euros d’impôt. Cependant, le défi foncier semble être ce qui attire les plus gros contribuables. Nous vous faisons dans cet article une étude comparative entre les deux.
Deux options à évaluer en fonction de son état patrimonial
L’immobilier neuf n’est pas le seul moyen pour un particulier de profiter d’avantages fiscaux. Vous pouvez faire d’importantes économies en investissant dans l’ancien. Et ceci grâce aux deux dispositifs que sont : la loi Denormandie et le déficit foncier. Pour déterminer ce qui sera plus rentable, vous aurez à prendre en compte le coût du projet, la proportion que prendront le prix des travaux et la part d’impôt de l’investisseur. Pour avoir plus d’informations, vous pouvez continuer à lire cet article. En effet, ce système permet d’amoindrir la valeur de l’impôt revenu en fonction du temps de maintien en location. Par exemple, sur une durée de 6 ou 9 ans vous avez une remise respective de 12 ou 18 %. Quant au déficit foncier, le schéma est différent. Il permet de déduire le coût des travaux réalisés des loyers enregistrés. En résumé, il réduit l’impôt en se basant sur le revenu total après déduction du déficit entre revenus de location et charges.
Quelques conditions s’imposent
Il est à noter que l’adoption de l’un des dispositifs est conditionnée par l’emplacement du bien. On peut faire recours à la loi Denormandie dans 244 villes recensées par l’État pour être redynamisées. En plus, l’investissement doit être au-dessus de 300 000 euros et doit comprendre 25 % du coût des travaux. À l’opposé, le deuxième choix est applicable partout en France, à condition que le bien, après la première déduction, soit loué sur une période de 3 ans.